On trouve partout ces gâteaux et muffins aux couleurs criardes et pourtant, à l’image de ce que nous enseigne le règne animal au sujet des couleurs criardes, il s’agit d’aposématisme (je l’apprends comme toi). L’aposématisme c’est le contraire du camouflage : “Attention ne me mange pas je suis venimeux !”. Ces pâtisseries seraient donc la proposition repoussoir des supermarchés. Tout – vraiment – parait meilleurs à côté. Juste brillant !
En revanche parlons des viennoiseries. Je ne vais pas faire un monologue à la Tarantino, mais quand même : les croissants gardent ici leur aspect et appellation de “croissants” (en français) tandis que les pains au chocolat se voient rebaptiser “croissants”. En réalité tout ce qui est fabriqué à base de cette même pâte feuilletée s’appelle un croissant. Alors comment les différencier me demanderas-tu car c’est une question qui t’intéresse évidement. Et bien simplement par leur garniture. Quand il ne s’agit pas de “topping” ils ont le “stuffing”. Bien souvent les deux vont de paire. More is more. Croissant aux poireaux, croissant au fromage, et j’en passe. Si tu as suivi je parle de pains au chocolat. Pas de croissants. Mais plus au chocolat du coup.
On a tendance à dire que c’est moins bon ici, moi le premier. Et c’est bien souvent le cas. Mais on peut faire d’agréables découvertes, et je dois te confier que le petit croissant fourré de la librairie First Light accompagné de son verre de Syrah est une véritable délicatesse. Bien que je sois toujours sur Kindle, et qu’il s’agisse en réalité d’une chocolatine. Sans chocolat.