Ça fait plus Américain les suites, alors nous voilà ailleurs dans les États-Unis. À l’opposé en fait, sur la côte Est dans l’état du Massachusetts (ne cherchez pas personne ne sait l’écrire). À ceux qui se posent la question, je dois confier que je suis propulsé en dernière minute dans toutes ces villes à mon insu mais avec beaucoup de consentement. Je commence donc à acquérir une certaine expérience en matière d’improvisation. 40h c’est le temps dont nous disposons cette fois à Boston. De quoi planifier une visite du downtown (centre-ville pour nous), goûter aux Lobster-rolls et apprécier le froid.
Nous parcourons aujourd’hui le Freedom Trail, une balade au coeur du downtown retraçant l’histoire de Boston. J’apprends qu’il s’agit d’une ville pionnière du continent nord Américain, son rôle dans la guerre d’indépendance (range discrètement ma casquette “Texas”), note l’influence Nouvelle-Angleterre omniprésente, m’amuse de l’accent bostonien, et me rends compte mais trop tard qu’il s’agit du lieu de tournage de “Will Hunting”. Pour autant, je ne manque pas de faire connaissance avec les écureuils du parc Boston Common qui après m’avoir quémandé de quoi substituer leurs noisettes décidèrent qu’il était plus sympa de me mordre le doigt. Aussi je suis con. Moi qui pensais la zone safe question faune.
En vue d’une brasserie nous convenons qu’il serait de bon ton de lever un verre en mémoire de Samuel Adams (figure Bostonienne de la révolution). Le choix y est vertigineux. Si je peux donner un conseil pour sortir de ce genre d’embarras : commande un “flight” (assortiment d’échantillons au choix qui permet d’apprécier plusieurs bières). On finit enfin par emprunter le subway pour revenir à l’hôtel et croisons des supporters des Boston Celtics, qui eux ne prennent pas de flights. Of course.